20/09/2011

Semences / Fran Ray

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Allez, allez, un peu facile le raccourci ! Non ? Vous ne voyez pas de quoi je parle ?! Mauvaise Graine / Semences. Non toujours pas ? Ah si ! Et bien, non ! Rien à voir !

Ma bonne surprise de l'été : Semences. Oui je sais l'automne arrive, mais je ne me sens pas encore de retour au bercail. Et l'été sert aussi à lire ce que nous n'avons pas le temps de butiner le reste de l'année.

Même si ce polar n'était pas prévu dans ma liste de lectures estivales. Pour tout vous dire, il a atterri dans mon panier parce que, premièrement c'est un thriller, deuxièmement un auteur allemand. Et oui, encore un raccourci... 

Il arrive souvent que le hasard, représenté ici en la personne d'un charmant collègue, fasse bien les choses.

Semences est à la fois un roman d'anticipation, un thriller écologique, un essai en biologie avancée et excusez du peu, un agréable et flippant moment de lecture qui commence par la mise en garde suivante :


" Toute ressemblance avec des faits réels n’est pas une coïncidence.

Le complot est déjà en marche.

Il y va de VOTRE vie." 

Je vous résume brièvement l'intrigue et je m'explique.

L'histoire s'ouvre à Paris sur l'assassinat du professeur Frost, biologiste. Tout semble indiquer l'oeuvre d'un groupuscule d’écologistes fanatiques. 

La même nuit, une amie de Frost, médecin, se suicide. Le mari de cette dernière n'arrive pas à accepter son geste et décide de mener sa propre enquête. Il va tenter de comprendre le pourquoi du comment. De son côté, l’inspecteur Irène Lejeune est convaincue qu’un lien existe entre ces deux affaires. Pendant ce temps, un virus inconnu semble se répandre en Ouganda. Alors meurtres isolés ? Fin de la race humaine ? 

Sous couvert d'une écriture sans prétention, mais très agréable à lire, ce thriller cache une intrigue extrêmement bien ficelée et suffisamment tordue pour vous empêcher dorénavant de jeter la moindre fane de carotte sans penser aux conséquences de vos actes ou aux bénéfices que pourraient réaliser les firmes agroalimentaires si, par hasard, vous veniez de détruire la seule trace sur terre de ce fameux légume.

Je ne sais pas si je vous en aurais parlé en ces termes, s'il y a quelques semaines, je n'étais pas tombée sur un reportage traitant à la fois des multinationales de l'agroalimentaire et de cette serre qui recense toutes les variétés de notre flore.

Ce premier roman de Mademoiselle Fran Ray est donc rondement mené du début jusqu'à la fin et extrêmement bien documenté. Alors mes petites pousses, je vous dis à très vite et bonne lecture. Au plaisir !

Mauvaise Graine



14/09/2011

La France tranquille / Olivier Bordaçarre

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De la Force tranquille à La France tranquille, on pourrait penser qu'il n'y a qu'un mot qui sépare cet ancien slogan aux présidentielles du titre du dernier livre d'Olivier Bordaçarre. Il y a plutôt là l'expression d'un glissement écœurant que nous avons tous subi, quoiqu'on en dise, comme des grenouilles trempées dans de l'eau chaude dont on fait monter la température progressivement, histoire de nous avoir à petit feu. Car si la tranquillité a un prix , pour certains, elle ne s'accomplit qu'à travers le prisme de la peur et de l'entretien de celle-ci.

Nogent-le-Chartreux, vingt mille habitants, connaît des jours sombres. Pas uniquement parce que la mairie projette de multiplier l'installation de caméras de surveillance dans la ville, ça tout le monde semble s'en accommoder, mais plutôt parce qu'un meurtre horrible vient d'être commis. La chose est rare dans cette commune réputée pour sa relative tranquillité et où tout le monde connaît tout le monde. Même si la victime n'est autre que l'un des fils Bartavel, famille ne manquant pas de susciter la répulsion auprès de la population locale – la marginalité n'a pas bonne presse - l'émotion est vive. Elle permet en tout cas à chacun de commenter le crime et d'exprimer son point de vue sur l'identité du ou des coupables, de tirer à bout portant sur les populations indésirables dont la culpabilité ne devrait pas échapper aux forces de l'ordre. Aussi quand le tueur s'avère opérer en série, la peur gangrène les uns et les autres, les pousse aux actes les plus extrêmes. Une situation que le commandant de gendarmerie Paul Garand, désabusé et impatient d'obtenir sa retraite anticipée, ne s'imaginait pas un jour avoir à gérer.

«  Derrière ses portes à judas comme autant de vigiles cyclopes, Nogent-les-Chartreux dormait d'un sommeil épais, sans rêve, ses artères ne pompant de la nuit que le silence suspect des déserts sécurisés. La vie s'était repliée vers les appartements coquets des ruelles historiques, puis, en cercles concentriques, vers les immeubles, les quartiers pavillonnaires, les tours de la cité du Bas, les maisons aux volets clos le long du canal et les dernières fermes vétustes des paysans rescapés.
On s'était rincé l'oeil au divertissement télévisuel du samedi soir à quatre-vingt-dix-huit pour cent de matière grasse – les miraculeux deux pour cent de matière grise résiduels étant l'oeuvre de l'ultime fragment d'humanité des « stars » invitées : chanteurs has-been tartinant les écrans plats de leur bêtise et improbables mannequins, la peau plus tendue qu'une baudruche, échouant à faire croire à leur retour sur scène. Le présentateur vedette s'était une fois de plus déshonoré à coups de galéjades d'avant-guerre : le vychisme des chiens de garde est immortel. Mais le somnifère cathiodique avait fait son effet et la ville en écrasait ferme derrière le triple vitrage. Portes blindées, alarmes, caméras de surveillance et patrouilles de gendarmes somnolents veillaient à la tranquillité du vulgum pecus. »

En entamant La France tranquille, j'ai redouté qu'Olivier Bordaçarre, sous prétexte qu'il écrive un livre engagé, ne tire à boulets rouges, même s'il y a effectivement de quoi faire, sur notre société de consommation où l'individualisme a pignon sur rue. J'ai craint qu'il ne mette tout le monde dans le même panier, au risque de se discréditer. J'ai appréhendé qu'il fasse du noir la couleur prédominante de son roman, qu'il ne s'inquiète pas de jouer de nuance et de distance aussi. Et,enfin, qu'il dénigre l'histoire, ses personnages, nous les laissant comme seuls prétextes à exposer ses idées. Or ces craintes ont très vite volé en éclats. Je n'ai pas peur de dire que ce livre là est une véritable réussite, au point même que j'ai éprouvé une sorte de regret à le terminer en une seule journée. Ceci dit, cela m'a donné l'occasion de me frotter à son style, agréablement métaphorique parfois, tout en sachant qu'il serait possible d'y revenir avec ses précédents romans, Géométrie variable et Régime sec.

Alors oui La France tranquille est une véritable réussite même si, bien sûr, on a les poils des bras qui se hérissent quand on lit les propos de ceux qui soit-disant, ne peuvent dire tout haut ce que tout le monde pense tout bas: des paroles sortant de la bouche de personnages de fiction mais qu'on entend un peu plus tous les jours ici ou là et qui se targuent d'une vérité dont nul ne pourrait se soustraire ; on frémit de cet étalage comme on frémit au son des discours sécuritaires et de leurs conséquences directes dans notre vie de tous les jours. Et à cette occasion, on se rappelle que tout ça n'est pas bien neuf, que la flamme de la mémoire s'éteint vite aux remous de l'Histoire, que lorsque la peur s'insinue en certains, elle craquelle bien des masques avant de les briser enfin pour révéler l'hypocrisie, la haine de l'autre, l'individualisme, réveiller les rancœurs et favoriser la délation. On se rappelle aussi d'une première guerre du Golfe où les gens se précipitaient dans les magasins de peur du manque, se ruaient dans les armureries pour se munir de fusils que des ados se chargeraient de démonter et d'en cacher les pièces dans le domicile dès les premiers signes d'une violente dispute parentale avinée.

Et tout ça se fond parfaitement au scénario de cette histoire, à la richesse de ses personnages, à l'image du commandant Garand, bouffi de ses bons plats et de son humanité, de l'amour qu'il porte à son fils Grégory, de celui qu'il voue encore à sa femme partie dix ans plus tôt et avec laquelle il communique tous les jours. On veut aussi connaître le fin mot de cette histoire, des raisons qui poussent un homme à tuer de façon cruelle des personnes que rien ne rapproche apparemment.

Avec sa caméra à lui, Olivier Bordaçarre sillonne Nogent-le-Chartreux, et sous couvert d'une oeuvre romanesque, il capte, restitue une amère réalité d'aujourd'hui. Mais il n'épie pas, il montre. Là est peut-être toute la différence.

08/09/2011

Tous mes amis sont des super héros / Andrew Kaufman

Je vous vois venir. De loin. Houlà oui, de très loin même. Je vois bien ce que vous devez penser. Ma petite voix me souffle la même chose. Je me serais penché sur ce livre sous le seul prétexte que l'on y parle de super héros, et qu'en tant que super héros, ce titre là a comme qui dirait résonné d'une façon toute particulière. Ce n'est pas le cas. Enfin pas vraiment. Pas seulement, ok ? Disons qu'avant tout, c'est la couverture qui a littéralement fait en sorte que je me jette sur le livre. Parce que sinon, franchement, si c'était vraiment une question de super héros, y'a belle lurette que je vous aurais parlé de Comment je suis devenu super héros, d'Un jour je serai invincible ou bien même, tant qu'on y est, de La vie sexuelle des super héros.Y'a belle lurette qu'à cette occasion, j'en aurai profité de trouver là des prétextes détournés pour parler de moi, afin de me soustraire aux stipulations édictées par la FSHW, la Fédération des Super Héros du Web qui, je le rappelle, conseille d'éviter de parler de soi sous peine de voir sa vie privée mise à mal d'une façon ou d'une autre. Je ne dis pas que je n'ai pas un petit pincement au cœur en voyant un titre me rappelant ma propre condition mais là n'est vraiment pas le propos. Car avec Tous mes amis sont des super héros, vous allez voir, on parle beaucoup d'eux effectivement, mais pour mieux parler de l'Homme. Et de l'amour aussi. Surtout.

L'amour. Le mot est lâché. Vous me direz, en parler dans les romans, ce n'est pas ce qu'on appelle une nouveauté, c'est même d'un banal. C'est si commun. Mais l'évoquer se décline de tant de manières différentes, au point de susciter en nous des réactions qui le sont tout autant. Et l'approche d'Andrew Kaufman s'avère aussi drôle que touchante sans jamais laisser le lecteur indifférent.

« Un roman élégant et d'une incroyable drôlerie sur les affres de l'amour, où les super héros sont des êtres humains pathétiques, faibles, amoureux : des êtres humains plus-que-normaux ». En lisant cette mention sur la quatrième de couverture, j'ai presque été tenté de raccrocher du costume car dans cette phrase, il y a toute l'essence du livre, sa – comme dirait l'autre – substantifique moelle. Sauf... sauf que j'ai quand même quelques petites choses à rajouter...

Si ce roman est effectivement élégant, il est aussi bien barré, bien barré et poétique en même temps. Oui, je sais, se révéler ainsi quand il est question de super héros, c'est un peu surprenant, mais c'est ainsi.

Tom n'est pas un super héros, c'est un gars normal même les êtres aux supers pouvoirs qui l'entouent, si nombreux, le considèrent comme un type vraiment épatant eu égard à sa normalité, justement. Depuis quelques mois, Tom est marié à Super-Perfectionniste. Ils auraient pu couler un amour paisible, se complaire dans leur bonheur mais voilà, Super-Hypno, jaloux, en a décidé autrement en faisant en sorte que Tom devienne totalement invisible aux yeux de Super-Perfectionniste. Et tandis que cette invisibilité prend des airs de manque puis d'oubli, la jeune femme décide de s'envoler pour vivre à Vancouver. Tom devine, sait, que s'il ne parvient pas à se faire voir d'elle au terme de ce voyage ponctué de flashbacks, c'en sera définitivement fini de leur histoire.

Je suis tenté de vous raconter toutes les pépites dont fourmille ce roman , de vous décrire les uns après les autres tous les super héros que l'on rencontre, de Super Télé-Girl qui laisse couler des larmes en forme de télé, en passant par Super-Je-change-d'humeur-à-la-vitesse-du-son, Super-Je-tente-ma-chance, pour finir par Super-Pantoufle qui parvient à transformer chaque jour en dimanche à la maison, voire au lit... Eux et tant d'autres, si vivants, drôles et, oui, si humains.

Il y a de très belles scènes dans ce roman, dont certaines rappellent un certain Boris Vian, une douce folie aussi ainsi qu'une dose d'absurde, de cet absurde qui n'égare jamais le lecteur en route pour la simple et bonne raison qu'il se nourrit de ce que nous sommes, passions, maladresses et doutes compris.

« Tom se remémora l'affreux appartement en sous-sol où il habitait à l'époque. Le pire, c'était le linoléum de la cuisine, tout rayé de traces de talons et de brûlures de cigarettes ; blanc à l'origine, il était devenu d'un gris perpétuellement sale.
Super-Perfectionniste ne pouvait pas supporter ça. Un mercredi, cinq jours après leur premier rendez-vous officiel, elle était arrivée avec deux seaux de peinture pour sol, bleu vif, et deux rouleaux.
« Excellente idée », avait dit Tom.
Ils s'étaient mis au travail immédiatement. Ils avaient commencé à l'endroit où le lino jouxtait la moquette. Ils travaillaient à reculons, à toute vitesse, recouvrant chacun la surface devant eux, puis reculant de quelques pas pour peindre à nouveau. Très vite, leurs pieds avaient heurté le mur du fond. Ils s'étaient retrouvés coincés, entourés de peinture fraîche. Tom avait relevé les yeux, Super-Perfectionniste avait souri.
« C'est malin ! Qu'est-ce qu'on fait maintenant ? » avait demandé Tom.
Et Super-Perfectionniste l'avait embrassé (à la perfection). » 

Maintenant il ne me reste plus qu'à faire lire Tous mes amis sont des super héros au compadre Gilles qui ne me croit pas quand je lui dis qu'on peut-être un super héros sans cape, sans même savoir voler. Et avec mes Super-gros-sabots – va falloir que je songe à les enlever d'ailleurs – avec mes Super-gros-sabots donc, je lui dirai : « Et l'amour, ça donne pas des ailes, peut-être ? ». Mmhh...

Tous mes amis sont des super héros, Andrew Kaufman, traduit de l'anglais (Canada) par Anna Roen, Naïve, 111 p.

03/09/2011

La Volonté du dragon / Lionel Davoust

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Alors bien sûr tout le monde connaît (ou presque) les éditions Critic pour le succès qu'ils ont rencontré avec Le Projet Bleiberg de David S. Khara mais avant cela, cette jeune maison d'édition qui monte , qui monte et qui ne risque pas de descendre si l'on en juge les parutions à venir, cette jeune maison d'édition disais-je avait déjà fait ses armes (et quelles armes !) avec d'autres titres , parmi lequel cette Volonté du Dragon de Lionel Davoust. Vous m'excuserez, je suis sûr, la longueur de cette introduction dans laquelle, comme à mon habitude, j'ai voulu dire beaucoup de choses en une seule phrase.

Sauf que suite à ma lecture du Projet Bleiberg et des différentes interviews que j'ai lu des éditeurs en question, je n'avais pas encore franchi le cap de lire un autre de leur titre. Et j'ai beau chercher, je ne saurais vous dire pourquoi. J'avais bien sûr déjà vu le nom de Lionel Davoust circuler de ci de là, que ce soit pour ses traductions ou même pour ses nouvelles, je ne l'avais encore jamais lu avant de succomber au charme de Au-delà des murs, texte figurant dans l'anthologie Victimes et bourreaux paru aux éditions Mnémos à l'occasion du festival des Imaginales. C'est un texte relativement court mais dans lequel l'auteur esquisse de manière habile et concrète l'univers où évoluent ses personnages. Mais c'est surtout le style qui m'a frappé dans cette histoire. Lionel Davoust y fait preuve d'une puissance d'évocation incroyable, l'écriture est ciselée à un point tel que l'on ne demande rien de mieux que de retomber très vite sous la plume ayant suscité un tel engouement.

Ceci, c'était donc pour expliquer le cheminement qui m'a conduit à La Volonté du Dragon. Et le constat réalisé après Au-delà des murs est le même en ce qui concerne ce court roman. Dès les premières lignes, les premières pages, le style est là, efficace, percutant, musical aussi. Une nouvelle fois, Lionel Davoust se dispense de descriptions à rallonge pour nous emmener dans son monde, un monde qui trouve justement tout son écho dans l'économie et la précision de celles-ci, dans les images claires et saisissantes, les sons et les odeurs qu'elles génèrent immanquablement. Vous voulez être les héros du livre ? Vous l'êtes ! Car ils sont plusieurs à se partager la vedette... Tous les personnages du roman, sont en effet eux aussi extrêmement bien dépeints et chacun subit, d'une manière ou d'une autre, le tumulte de cette histoire ainsi que ses enjeux.


« Elle l'avait reçu dans ses jardins privés à Asreth – la ville tentaculaire dont les tours d'argent se reflétaient dans le lac de Mara, où vibrait jour et nuit le ronronnement de milliers de réacteurs draniques, crépitante d'énergie, de savoir et d'activité, la mégapole qui avait donné son nom à un empire entier – le plus grand que le monde ait jamais connu. D'eolus Vasteth, l'un des treize généralissimes commandant les invincibles Légions impériales, avait franchi les immenses salles nues de son palais cristallin aux murs ornés de mystérieuses arabesques d'or et d'acier, et, sur les sols métalliques incrustés de verre, figurant des cartes du ciel et du monde, ses pas avaient libéré des claquements secs dépourvus d'échos semblables à de brèves voyelles inarticulées.

Puis au terme d'un long couloir doré où régnait une lumière diffuse, il avait ouvert une lourde double porte de fer d'apparence curieusement antique et jamais restaurée, probablement plus ancienne que tout le complexe, pour déboucher sous un enchevêtrement dense de frondaisons mêlant palmes grasses et pleurs de saules, parmi les cris perçants d'oiseaux invisibles et le murmure de fontaines. »


En règle générale, à quelques exceptions près, je fais un résumé des histoires qui sont passées à travers mon bandeau. Et bien celle-ci fera partie des exceptions quand bien même c'est la deuxième fois pour cet éditeur. Là, j'ai essentiellement voulu m'attarder sur l'impact qu'avait eu ce livre sur moi, plus sur la forme que sur le fond qui, pourtant, ne manque pas d'intérêt non plus. Mais soyez tout de même assuré(e)s que le plaisir sera sans doute encore plus grand si vous plongez dans l'inconnu, si vous vous fondez dans cette histoire qui résonne effectivement de bien des manières avec notre monde à nous, et pas forcément pour le meilleur. Croyez-moi, le jeu en vaut la chandelle...

Et pour avoir ici rédigé la chronique dans laquelle figure le plus de liens depuis la création de ce blog, j'en rajoute deux où vous pourrez trouver d'autres avis sur La Volonté du dragon : Traqueur stellaire, Dragon galactique.

La Volonté du dragon, Lionel Davoust, éditions Critic, 171 p.
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